Parti pris :
- un album sans texte comme point d'appui à un débat littéraire (compréhension, interprétation, critique littéraire)
- un album tremplin pour l'approche technologique de l'appareil photographique d'hier et d'aujourd'hui
Découverte littéraire⚓
- domaine 1.1 : comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit
Découverte de l'album⚓
Prise en mains individuelle
Partage : les axes repérés, les pages préférées ou qui posent question
la part de réalité, la part de fiction (références évoquées ou à permettre d'évoquer ?)
- les types d'illustration
- le débordement imaginatif
Quand est-on dans la réalité, quand est-on dans la fiction ? Définition du fantastique
la place de l'appareil photo
- sans oublier les autres appareils avec optique scientifique
La mise en abîme avec remontée dans le temps // la durée de l'action sur une journée
SYNTHÈSE
L'auteur : David Wiesner
Ses autres publications :
- Albums
- Le site de l'auteur : http://www.davidwiesner.com/
- David Wiesner montre l'appareil photo qu'il s'est fabriqué : https://www.hmhbooks.com/wiesner/ au moment de la création de l'album (de 26" à 1')
- Application SPOT de David Wiesner - Présentation : http://www.souris-grise.fr/spot-le-voyage-numerique-de-david-wiesner/
Pistes pédagogiques en littérature⚓
Expression orale et écrite
Feuilletage individuel : tirer parti des découvertes de chacun pour construire ou affiner la compréhension
Mettre en commun les pages remarquées, préférées (avec argumentation pour passer du ressenti à une observation précise)
Proposition d'une situation motivante qui invite les élèves à s'approprier l'album (dans sa précision et sa continuité narrative) et à trouver les mots pour le dire.
Raconter à partir d'un montage vidéo bruité
* Images de l'album en vidéo avec bruitage de vagues (3'58) : https://www.youtube.com/watch?v=3MTKWnxzqvM
* Teaser de l'album (1' 02) : https://www.youtube.com/watch?v=kAWQO3QGwU0
* Teaser de la compagnie Blop interjection (concert-lecture) : https://www.youtube.com/watch?v=U9HuODRs-og&feature=youtu.be
* Pour le plaisir de la langue : écouter la présentation orale par des enfants américains (sur les images de l'album en vidéo) : https://www.youtube.com/watch?v=rxmSpQqKUU0
Autres situations de mises en mots, à l'écrit cette fois, pour inviter à relier l'ensemble des éléments.
Raconter la découverte à ses grands-parents par téléphone
Écrire une lettre à un ami pour lui parler de la découverte du héros du livre (un écrit plus court et plus synthétique)
Écrire un fragment de journal intime (répartition des pages préférées de chacun, rassembler le tout)
S'extraire de l'histoire et se concentrer sur le personnage principal (éviter que la dimension fictionnelle du livre, à la Jules Verne n'occulte la dimension réaliste du garçon observateur, scrutateur, curieux).
- Écrire le portrait du jeune garçon : une autre façon de susciter une synthèse de ce qui l'entoure, de ce qu'il fait, de ce qui l'intéresse, de ce qu'il imagine...
Des textes, des albums et une application avec effets de zoom
Faire vivre l'expérience de la mise en abîme
Classer des photos sur support papier ou en ligne
- Application SPOT de David Wiesner - Présentation : http://www.souris-grise.fr/spot-le-voyage-numerique-de-david-wiesner/
- Texte poétique : Dans Paris, Paul ELUARD
- Album : Une histoire sombre, très sombre - Brown, Ruth, Gallimard, 1999 http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_63803.html
Dans Paris il y a une rue ;
Dans cette rue il y a une maison ;
Dans cette maison il y a un escalier ;
Dans cet escalier il y a une chambre ;
Dans cette chambre il y a une table ;
Sur cette table il y a un tapis ;
Sur ce tapis il y a une cage ;
Dans cette cage il y a un nid ;
Dans ce nid il y a un œuf,
Dans cet œuf il y a un oiseau.
Illustrations à projeter au TBI pour échanger sur le monde imaginaire créé par D. Wiesner
- La famille pieuvre : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-family-of-octupuses/view
- Hippocampes et vaisseau spatial sous-marin : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-1/view
- L'enfant et la loupe : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-2/view
- Mermaid city : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-mermaid-city/view
- Enfant lançant l'appareil photo dans l'océan : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-boy-throwing-camera-into-ocean/view
- Turtle city : http://www.criticalcommons.org/Members/ebreilly/clips/flotsam-turtle-city/view
Références littéraires
"les lecteurs plus grands et les adultes même pourront chercher les clins d’œil et les citations disséminés dans les
pages qui participent aussi au cycle ; L'appareil photo est de marque « Melville », nom de l'auteur de Moby Dick, le poisson
familier d'un enfant-sirène porte autour du cou le collier de Spot, le petit chien familier des albums pour tout petits,
l'appareil est transporté par une vague que l'on retrouve dans un tableau de Hokusai, la page de garde présente un
catalogue de déchets flottants (« flotsam » en anglais, titre original de l'album) parmi lesquels on reconnaît un cochon
bicolore, déjà rencontré dans l’œuvre même de Wiesner !!" MP Belenguier, Professeur IUFM, Châlons en Champagne
Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers
Ci-dessous : Mobydick, Herman Melville
Réflexion sur la construction de la compréhension (après l'approche technologique)
Faire le point sur le parcours de compréhension : un album dans lequel tout ne se comprend pas d'emblée (même s'il n'y a pas de texte)
- Les questions qu'on se pose : les passages dont on ne comprend pas la place dans l'histoire
- Ce qu'on découvre progressivement, ce qui n'avait pas été vu, pensé au départ
- Quel titre auriez-vous choisi sur la base d'expressions à commenter
* Un voyage photographique
* Un scientifique en herbe
* Un monde fantastique
- Commenter le titre "Un monde englouti"
Le titre anglais est "Flotsam", ce qui signifie : "Debris floating in a river or sea, in particular fragments from a shipwreck." (Débris flottant sur un fleuve ou une mer, en particulier les fragments résultants d'un naufrage).
Découverte technologique⚓
- domaine 5.3 : invention, élaboration, production d'objets culturels
- représentation du fonctionnement d'un objet technique (sciences et technologie cycle 3)
- évolution technologique ; innovation, invention, principe technique (sciences et technologie cycle 3)
En savoir plus sur le fonctionnement de l'appareil photographique "argentique"⚓
LA PHOTOGRAPHIE, c'est déjà la LUMIÈRE
Le nom photon vient du grec et signifie "lumière". En effet, le photon transmet l'interaction électromagnétique, la lumière étant un exemple d'onde électromagnétique.
Quand nous regardons une étoile, nous disons qu'elle existe, c'est parce qu'un certain nombre de photons sont venus frapper notre rétine.
Quels que soient les progrès réalisés, le principe de la photographie (littéralement "écriture de la lumière") reste le même.
Depuis 180 ans, la technique n'a cessé de se perfectionner tout en reposant toujours sur le même principe : il s'agit de former à travers l'objectif d'un appareil photo une image plane d'un objet éclairé et de capturer cette image d'une manière irréversible sur une surface photosensible (la pellicule). La photographie fait bien sûr appel à l'optique, mais tout autant à la chimie.
La photographie est l'art d'enregistrer d'une façon permanente, par des moyens physico-chimiques, les images que forme la lumière dans la chambre noire.
L'APPAREIL PHOTO : les parties indispensables pour capter la lumière
L'œil et l'appareil photo, comparaison
Éléments essentiels
"En dépit de la grande variété apparente des formes, tous les appareils ont la même fonction d'usage."
- UN BOÎTIER étanche à la lumière : la chambre noire. On y place la pellicule dans l'appareil argentique.
- L'OBJECTIF :
Un objectif est composé d'une série d'éléments sophistiqués, généralement en verre, conçus pour réfracter et mettre au point la lumière réfléchie provenant d'une scène vers un point déterminé (autrefois une plaque en verre, une pellicule photographique, aujourd'hui le capteur d'image numérique.
(Une lentille convergente)
- L'OBTURATEUR :
L'obturateur est un mécanisme complexe qui contrôle de façon précise le temps que la lumière qui passe par l'objectif reste en contact avec la pellicule photographique ou aujourd'hui le capteur d'image numérique.
L'obturateur de l'appareil photo est activé par le bouton d'ouverture de l'obturateur lors du déclenchement de la prise de vue.
- LE DIAPHRAGME :
Le diamètre du diaphragme varie en fonction de la luminosité, ou de l'intention du photographe.
Éléments secondaires
- une molette d'armement
- un viseur
- un déclencheur
- un magasin à film
- un soufflet
- un retardateur
LA TRAJECTOIRE DE LA LUMIÈRE
Expérience avec le calque (voir dans les ouvrages pédagogiques cités à la fin de ce document)
LA PHOTOGRAPHIE UTILISE LA LUMIÈRE ET LA CHIMIE
La pellicule est "photosensible" : la lumière provoque une modification chimique sur la pellicule. La pellicule doit toujours être protégée de la lumière, sauf... lorsqu'on prend une photo.
Source : https://www.la-photo-argentique.com/la-chimie-du-developpement-argentique-comment-ca-marche/
Rôle des ions d'ARGENT : "Lors de l'exposition, la scène photographiée vient se projeter sur le film. Quelques ions d'argents illuminés, passent sous la forme d'atomes d'argent au cours d'un processus de réduction chimique. Ils ne font alors plus partie du cristal de BrAg, et vont avoir tendance à s'agglutiner entre eux. Ce phénomène va ainsi se réaliser suivant des proportions différentes sur la surface du film créant ainsi l'image latente. "
L'IMAGE LATENTE : "Ce que l'on appelle image latente est en fait une image invisible à l'œil nu. La formation de l'image latente s'effectue lorsque la pellicule est exposée à la lumière : l'obturateur de l'objectif de l'appareil photo s'entrouvre alors et laisse s‘engouffrer, en moins d'une fraction de seconde, si la luminosité n'est pas trop faible, des milliards de photons. Ces photons vont « impressionner » les microcristaux d'halogénure d'argent et les transformer en argent (particules noires pour un négatif en noir et blanc)."
"Une fois l'image latente impressionnée, chaque photon lumineux est donc transformé en un minuscule point sombre sur le microcristal qu'il a "frappé". A ce stade, l'image n'est donc pas perceptible. La prochaine étape devra consister à transformer le microcristal qui a été atteint par un certain nombre de photons en un grain complet d'argent métallique noir."
DÉVELOPPEMENT de la pellicule, vers le NÉGATIF : encore de la chimie
Traitement du film et obtention d'une première image négative.
Le développement de la pellicule agit directement sur les cristaux ayant reçu une quantité de photons supérieure à un nombre seuil, c'est à dire sur les cristaux possédant déjà une certaine quantité de "petits points noirs".
Le développement permet de multiplier la quantité d'atomes d'argent métallique Ag et de transformer tout le microcristal en un grain d'argent, qui sera alors visible au microscope.
Le développement d'un film noir et blanc se fait en règle générale par son passage dans 5 bains successifs :
Le prémouillage : préparer l'action du révélateur en
- éliminant la couche anti-halo du film
- ramollissant la gélatine
- harmonisant les températures de la cuve et du film avec la température du révélateur
Le révélateur :
L'action du révélateur est de réduire de proche en proche les ions Ag+ voisins des atomes d'argents déjà réduits par la lumière. D'une certaine manière, on peut considérer que le révélateur amplifie l'image latente de départ.
Le bain d'arrêt :
Le bain d'arrêt, au pH acide, stoppe net l'action du révélateur. Le bain d'arrêt permet donc un meilleur contrôle du temps de révélation.
Le fixateur :
Les ions de bromure d'argent qui n'ont pas été réduits sont dissous par le fixateur, stabilisant ainsi le film qui sera à la fin de cette étape insensible à la lumière.
Le rinçage :
Le rinçage permet enfin d'éliminer toute trace de produits chimiques du film.
L'AGRANDISSEMENT et le TIRAGE PHOTO : du négatif à l'image imprimée
L'agrandisseur ce n'est ni plus ni moins qu'un projecteur qui permet d'agrandir un négatif au format souhaité.
Les procédés physiques de tirage répètent essentiellement ceux des étapes de développement.
Comme le film/pellicule, le papier de tirage est recouvert d'une émulsion sensible à la lumière. La lumière passant à travers le négatif est projetée sur le papier.
Le papier est plongé dans un révélateur plusieurs minutes afin que l'action chimique convertisse en argent métallique ceux des cristaux qui ont été exposés à la lumière.
La feuille est ensuite déplacée dans un bain d'arrêt qui stoppe l'action du révélateur. L'image n'est pas encore « fixée » et risque de changer si l'on ouvre la lumière blanche du labo.
Donc, avant-dernière opération : le bain de fixage, qui élimine les cristaux non développés et non exposés.
La photo est ensuite lavée, en changeant l'eau de lavage pour éliminer tous les produits chimiques, puis séchée.
Voir ces informations en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=-6_sp47wCM8
Évolution technologique, historique⚓
Évolution des appareils photographiques
Par observation de photographies d'appareils ou directement d'appareils photographiques, remarquer que :
- les dimensions et le poids diminuent (miniaturisation)
- le traitement de l'image a changé : traitement chimique sur la pellicule, traitement électronique sur l'ordinateur
- le mode de visée de l'objet photographié a évolué
Par lectures ou interviews de photographes , relever que :
- les fonctions, les réglages s'automatisent.
Aperçu chronologique sur frise : timeline
Aperçu chronologique sur un A4 :
Aperçu chronologique sur prezi pour projection grand format
Focus sur le fonctionnement de l'appareil reflex
Remarques :
- l'oculaire de visée ne débouche pas sur une fenêtre de vision
- la partie du boîtier située au-dessus de l'objectif, est volumineuse
Question : quel système technique, permettant le renvoi de l'image, peut être caché dans la partie volumineuse ?
Source : comment-apprendre-la-photo.fr
Évolution des supports sensibles
- L'un des premiers supports : une plaque de verre
La plaque était changée à chaque photographie (comme aujourd'hui en radiologie).
- Pellicules 24x36 ou 6x7 ou plus grand format selon l'appareil
Elles nécessitent un rembobinage avant l'extraction de la pellicule de l'appareil. Elle est fournie dans un emballage hermétique et dans une boîte qui protège le film de la lumière. Peu à peu (pour éviter les oublis des photographes, le rembobinage est devenu automatique après la prise de la dernière photo possible).
Une pellicule : nombre de photos limité.
- Cassettes : exemple de cassettes pour un appareil "pocket"
Le rembobinage est automatisé. A aucun moment le film ne peut recevoir de la lumière. (Le nombre de photo est toujours très limié : 12, 24, 36)
- Cartes SD
Avec l'arrivée des appareils numériques, le "film"/pellicule disparaît : chaque photo est un fichier enregistré sur une carte SD de plus ou moins grande capacité.
- Téléphone portable : les fichiers sont enregistrés sur le téléphone, le nombre de photos dépend de leur taille (nombre de pixels) et de la capacité du téléphone portable.
Ce qui change avec un appareil numérique ?
La pellicule est remplacée par un capteur numérique.
Pellicule, numérique, quelle différence ?
"Un autre “problème”, c'est qu'une image numérique est composée de pixels : une multitude de petits points de couleur. Une image sur pellicule n'est pas composée de pixels, vous pouvez zoomer à l'infini dedans vous n'aurez jamais ces petits carrés, toujours une forme, certes floue, mais continue. Pour vous illustrer le phénomène, voici une image. Vous avez ici le même rond, à gauche il est grossi en numérique, à droite il est grossi en pellicule. Dans les deux cas c'est flou mais la pellicule est plus agréable à l’œil."
https://www.retourverslecinema.com/pellicule-et-numerique-quelles-differences/
"Du point de vue conservation des œuvres : une pellicule est capable de rester intact des centaines d'années si elle est bien conservée, dans le cas du numérique, nous n'avons pas assez de recul pour savoir si les copies s'altèrent dans le temps et si oui au bout de combien de temps. "
Les appareils d'observation dans l'album et au-delà⚓
Ressources complémentaires⚓
Documents disponibles à l'Atelier Canopé : la photographie, l'art et les sciences⚓
Photographie : des origines aux approches actuelles
Présentation de l'ouvrage et réservation : http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_74961.html
Enseigner la technologie au cycle 3
Présentation du livre et réservation : http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_73035.html
Enseigner la physique à l'école primaire
Présentation du livre et réservation : http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_47513.html
Rouge coquelicot
Présentation du livre et réservation : http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_80728.html
Prince de naissance, attentif de nature, Kathy COUPRIE
Présentation du livre et réservation : http://canope-ardennes.esidoc.fr/id_0080840v_82151.html
Tu vois ce que je vois ? Photographie et littérature de jeunesse
Zoom sur le vocabulaire⚓
Zoom sur le vocabulaire
Le vocabulaire photographique
* sens connu, nouveau sens : qu'est-ce qu'un film ? qu'est-ce qu'une pellicule ?
* double sens : film, pellicule
FILM : "Étymol. et Hist. 1. a) 1889 « bande de pellicule de photographie instantanée » papier American film (Balagny, Tr. de Photogr., p. 36 ds Bonn., p. 58); 1896 films de celluloïd (Photo-Revue, juill., p. 18, c. 2, ibid.); b) 1896 spéc. « bande de pellicule de cinéma » (L'Écho d'Orient, 21 nov. ds Giraud, p. 170); 2. a) 1896-97 « bande de pellicule développée constituant le support matériel d'une œuvre cinématographique » (Catalogue de Méliès, reprod. ds Sadoul, L'invention du Cinéma, p. 319, ibid., p. 171); b) 1912 « œuvre cinématographique » (Le Cinéma, 26 avril, 3/5, ibid.); 3. 1931 « mince pellicule ou membrane à la surface de quelque chose » (Plantefol, loc. cit.). Empr. à l'angl. film « membrane, peau, pellicule » (du vieil angl. filmen d'orig. germ.) attesté dep. 1845 comme terme de la technique photographique, puis désignant plus spéc. les bandes de pellicule en rouleau pour la photographie instantanée et le cinéma (NED, NED Suppl. et NED Suppl.2)"
http://www.cnrtl.fr/etymologie/film
Au début du XXe siècle (débuts du cinéma), le mot film était en fait directement désigné par le nom de son support concret, la pellicule (filmen = membrane) qui le constituait.
http://alorthographe.unblog.fr/2010/12/16/etymologie-de-cinema-et-film/
PHOTOGRAPHIE : 1. 1834 «technique de représentation de la réalité et de reproduction d'images à l'aide de procédés fondés sur des réactions chimiques à la lumière et de moyens optiques» (Carnets de R. Florence, 21 janv. 1834 ds Cah. Lexicol. no43, p.90, v. bbg.); 1839 (Arago, Rapport à la Chambre des Députés le 3 juillet 1839 ds Le Moniteur universel, vendredi 5 juill. 1839, no186, p.1232, col. c et p.1233, col. b);
PELLICULE : Bande de plastique composée de diverses couches de produits chimiques qui réagissent à la lumière
NÉGATIF : "Image photographique en noir et blanc, destinée ou non au tirage d'épreuves positives, dans laquelle les parties lumineuses de ce qui est photographié sont représentées par des zones sombres et inversement."